Surface
Que c'est merveilleux de revoir la lumière du jour après un plongeon dans des regions sombres, des errances dans un labyrinthe d'épaves, déchets et ruines...
Plusieurs facteurs peuvent déclencher ce genre de phase; fatigue et surcharge, seules, ne suffisent pas. Dans mon cas, il y a un état de santé qui reste, malgré tout, fragile. A tout cela, récemment, sont venus s'ajouter des conflits importants au travail, et une remise en question fondamentale de ma relation à certaines personnes (qui, à une époque, jouaient un rôle de premier plan dans ma vie).
Frustration et rage, cette période m'aura coûté, je n'ai pas pu être à l'anniversaire de ma chère Marmotte.
Heureusement, ces voyages au royaume des ombres ne viennent pas pour rien; tôt ou tard on laisse les déchets derrière soi, de nouveaux projets prennent forme, on découvre que la crise nous a appris quelque chose sur les autres, quelque chose sur nous.
Dans le fond (clin d'oeil à mon dernier croquis) la peinture est une bonne allégorie de la vie: sans l'obscur, le clair devient plat et sans caractère, et sans les angles et les arrêtes, le kitsch nous guette.
Sourire à vous tous.