4 décembre 2005
Lobita et l'amour
Un confrère blogger avec lequel j'échange de temps à autre des mails "privés" (et dont je ne cite pas le nom en public ;-) ) m'a écrit qu'il me soupçonne de n'être amoureuse que des animaux.
Sa remarque m'a touchée et j'aurais aimé lui prouver qu'il y a dans mon coeur de la place pour les êtres humains.
L'ennui est que chaque fois que je fouille mes tiroirs littéraires en quête d'un ou deux vers gentils sur l'amour, je ne trouve que des choses horriblement tristes & des histoires catastrophiques. Cela signifie certainement quelque chose...
Ainsi je n'ai pas trouvé mieux que publier un petit travail sur "Les passantes", poème d' Antoine Pol dont une version (raccourcie d'une strophe) a été chantée par George Brassens. Il est merveilleusement beau et affreusement désespérant.
Ne croyez surtout pas, Messieurs, qu'une femme s'identifie forcément à la belle passante désirée et inaccessible, elle peut tout aussi bien s'identifier à "celui qui a manqué sa vie" (c'est ainsi qu'une amie célibataire, à qui j'ai récité ce poème lors d'un agréable soirée bien arrosée à Varsovie, a failli me lapider à coup de bouteilles vides de Zubrowska).
Si les caractères sont trop petits, n'oubliez pas que vous pouvez agrandir l'image en cliquant dessus. Avertissement aux âmes sensibles: ce texte va vous filer un blues pas possible. Vous l'aurez voulu! ;-)
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