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Lobita
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9 août 2005

Nostalgie de Cinecittà

itlaiano cine12 Oui, je m'en suis souvenue hier soir en discutant avec des amis... C'était l'été, j'habitais avec mes grandparents dans une petite ville sur la côte adriatique. Papy a travaillé jusqu'à un âge impensable pour une maison de production: donc, accès gratuit au cinéma du quartier pour tous les petits-enfants. Nous débarquions les quatre, guidés par notre patiente grandmère; le ciné était en plein air, le chaos le plus total y régnait pendant la projection: enfants qui bouffaient et adultes qui fumaient, ados qui se faisaient des farces et se roulaient des pelles, mères qui papotaient sans cesse pendant tout le film, cris de bébés, et par dessus tout les familles du voisinage qui "resquillaient" depuis le balcon ou la fenêtre de leur appartement. Quant aux films: qui ne se souvient pas de Zorro et deTarzan ... Mais je suis sûre que vous avez râté Maciste, champion de gonflette qui se balade en minijupe toute l'année: évidemment, lui est issu tout droit de Cinecittà, il ne s'est jamais frotté à Hollywood. Le vrai délice était que les scénaristes, à court d'idées au bout de la soixantième aventure du même héro, commençaient à pasticher et voilà que Zorro se retrouvait à côté de Maciste dans un décor du Far West, que Tarzan se faisait harceler par les martiens (très antiécologique ça, en pleine jungle), Maciste et Dracula n'auraient d'ailleurs pas tardé à s'allier contre le Capitaine Némo, et j'en passe... Nous on s'en foutait, grandmère nous gavait de bonbons qui nous coloraient les gencives; il y avait juste mon cousin qui piquait une crise chaque fois que Zorro se relevait d'un combat contre une anaconde avec de fâcheuses traces blanches de poussière sur son beau costume. Grandmère redoublait la dose de bonbons et tout s'arrangeait. Vous comprenez maintenant ma passion pour le film et la fiction en général.
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Commentaires
B
Je ne peux m'empêcher de penser à une projection à Pesaro, ville qui a vue la naissance de Rossini, dans un cinéma à 'l'aperto', à ciel ouvert du film, 'Parfum de femme'. A chaque fois qu'un silence se faisait, tension dramatique à l'appui, la musique du dancing d'à côté, lui aussi à ciel ouvert, venait mettre un piment humoristique non voulu par le réalisateur.<br /> C'est peut être pour ça que les américains mettent de la musique du générique de début à celui de fin.
M
eheh ! moi ausis, j'avoue quand j'étais gamine, je n'aurais jamais raté une rediffusion de la tulipe noir ou de fanfan la tulipe (ouais, un traumatsime avec les tulipes !!). Zorro était un must... sissi aussi :) côté peplum je me suis arretée au "choc des titans" ! Maciste et sa jupette ne m'ont pas attirée :( sinon, bien sûr les dessins animés "rox et rouky", "bambi"... mais je n'allais pas souvent au cinéma (mon premier vrai film était "splash" des studios disney !!! ) et ensuite il y avait les films d'ados en cassette vidéo ! Maintenant je me rattrape ;)
S
Tu as bien raison Nadine, il y a un Davy Crockett qui sommeille au fond de moi et peut-être aussi un reste de Sandokan. ;-)
N
merci pour ce beau commentaire sur le cinéma .époque révolue mais qui avait un charme fou,les salles de cinéma sont devenues très comfortables mais si froides ,si impersonelles...<br /> les films étaient bon enfant,le bon gagnait,le méchant pas,mais élevée avec ce genre d'histoires,il reste une notion indissoluble du bien et du mal imprégnées au fond de nous...il y a les bons et les moins bons lavages de cerveaux...<br /> amitié<br /> nadine
Lobita
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